L'Homme

BIENVENUE dans le site de PHILIPPE DUBOURG qui vous donne quelques éléments de compréhension de son humble parcours existentiel et de son implication dans la vie publique. Que le visiteur éventuel n'y voie que l'esquisse maladroite d'un développement plus approfondi dans les différents écrits publiés.
On blogue, on facebooque, on twitte, on s'affiche sur le Net, on n'en reste pas moins aussi modeste qu'avant, d'autant plus que le barnum médiatique vous réduit à rien. C'est le jeu des nouvelles technologies qui vaut ce que la société est vraiment...Mais le combat pour les valeurs est éternel, et l'humble citoyen de base doit être conscient de toutes les conséquences inquiétantes que lui fait vivre la rupture de civilisation en oeuvre dans notre société...
Sont-ce des valeurs du passé et communément admises comme dépassées que le combat pour le local, le rural, le patrimonial, le culturel, la démocratie de proximité ? Depuis bientôt quarante ans, j'ai essayé d'en apporter la preuve dans ma vie personnelle et publique. Elles offrent le parfait contrepoison à la fuite en avant moderniste, mondialisée maintenant, ne croyant trouver son salut que dans le tout-financier, le tout-commerce, le tout-médiatique, le tout-numérique..., aboutissant à l'uniformisation du monde sous la férule de la seule rationalité économiste, appauvrissant la diversité humaine, et conduisant à la perte des repères ou du sens de l'évolution du monde.
Churchill : "Il faut regarder loin dans le passé pour voir dans le futur"....
L'Auteur

L'heure de la retraite ayant sonné, je trouve maintenant le temps de communiquer mon expérience publique et personnelle, comme une nécessité vitale, tant mes insatisfactions me poussèrent sur le chemin d'un combat pour les valeurs d'une société plus démocratique et humaine.
Après avoir écrit "La Tempête" et deux slams, pour exorciser ma tristesse de voir le paysage landais meurtri par Klaus, je suis entraîné sur le chemin de l'essai pour analyser plus en profondeur les insuffisances du fonctionnement démocratique de notre société, dès le niveau de la commune, partout où la volonté hégémonique d'un parti ou d'une vision politique univoque tend à confisquer la voix du peuple, dès lors résigné face à la complexité de la crise : c'est "La démocratie, un état des lieux : enquête locale landaise, pensée globale..." puis :
"La réforme territoriale La contagion technocratique" (Ed. Gascogne) 2015
Dans cet essai, Philippe Dubourg fait le diagnostic sans concession des tenants et aboutissants de la Réforme territoriale en cours. En tant que maire rural, il démontre que la disparition des communes rurales est le signe de la fin de la civilisation rurale. Marcel Mauss, anthropologue :"L’idée progressiste selon laquelle la morale du futur n’aurait plus rien de commun avec celle du passé n’est pas seulement meurtrière. Elle repose d’abord sur une profonde méconnaissance des données de l’anthropologie".
Il souhaite avertir les citoyens de ne pas se laisser emporter par le mouvement technocratique en oeuvre dans nos démocraties modernes. L’avenir n’est pas dans le gigantisme. Il voudrait que les élus osent dénoncer le marché de dupes qu’on leur propose, et mettent leurs actes en accord avec leurs déclarations.
« Dans ce troisième essai, Philippe Dubourg pointe les carences d’une « démocratie qui ne va pas bien », selon le mot de Marcel Gauchet. Du reste, dans un long entretien qui fait suite à l’essai, le philosophe historien apporte sa caution au constat global de Philippe Dubourg.
La mise en perspective des situations et des réactions, le décorticage objectif et quasi clinique, font affleurer peu à peu le diagnostic de la crise politique et morale dans laquelle s’enfonce notre société. A partir de ce dossier complet, chacun pourra se faire une juste raison. Que reste-t-il du contrat social fondateur de toute démocratie si un pouvoir le laisse dériver ?
Quatrième essai : "CONCENTRATIONS INHUMAINES ; DESERTIFICATIONS DE NOTRE MONDE »
A la suite de La Réforme territoriale La contagion technocratique, Philippe DUBOURG continue de décortiquer le mouvement de concentration urbaine et technocratique, dont la désertification est le pendant dramatique. La mondialisation, derrière les pouvoirs exorbitants de la technostructure financière, produit de plus en plus de signes d’inhumanité à tous les niveaux : les déprises agricole, commerciale, industrielle, la perte des services publics, s’accompagnent d’un appauvrissement anthropologique et d’un immense déficit démocratique. Dès l’échelon de l’intercommunalité, les communautés citoyennes sont dépouillées de la maîtrise de leur destin. La métropolisation, l’intercommunalité sont les marches de l’escalier d’un progrès idéalisé, promettant de mensongères économies d’échelle.
Avec la caution de Marcel GAUCHET, il affirme que « la démocratie ne va pas bien... Elle souffre de désaffection interne... »
Philippe DUBOURG en appelle à la résistance…
Les témoignages de nombreux maires ruraux de France apportent crédibilité et cohérence au diagnostic.
Christophe Guilluy conseille (Le crépuscule de France d’en haut, Flammarion, 2016) : « Les élus locaux restent prisonniers d’appareils leur imposant de cautionner des réformes économiques et territoriales qui fragilisent leurs administrés. Ils sont au pied du mur, ils n’ont plus d’autre choix que celui de la révolte contre leurs appareils… »
CINQUIEME ESSAI : "AINSI FAIT-ON MOURIR UN MONDE L'extinction des sociétés paysannes"(Ed. Gascogne) 2017
Dans la continuité de ses ouvrages, Philippe DUBOURG parachève son diagnostic sur l’évolution de la société post moderne à partir de son négatif, les sociétés paysannes perdues. L’historien et philosophe Marcel GAUCHET continue de lui apporter sa caution dans un long entretien qui clôt l’essai. Le maire landais retraité de lettres s’engage dans une interprétation anthropologique de la lente disparition des sociétés paysannes.
L’inconscient occidental de nature colonialiste qui impose depuis de nombreuses décennies à nos pays blasés de modernité matérialiste son modèle de société de nantis, puis dans un deuxième temps à toute la planète, éradique en même temps la matrice de notre humanisme, les invariants de nos rapports au monde. Nos sociétés en rupture de civilisation comprennent-elles qu’elles ne pourront vivre éternellement sur leur rythme épuisant pour l’ensemble des conditions de vie, en se jetant comme elles le font dans les bras de l’injuste mondialisation capitaliste, de son libéralisme financiarisé, de ses élites déconnectées, de sa technocratie urbaine ?
« Est-ce cela que l’être humain attend de la vie ? »(Marcel GAUCHET)
A une étude ethnographique et historique de la société rurale traditionnelle d’avant 1914 (en pays landais), succède une vision sans concession d’une évolution aboutissant à une concentration métropolitaine des richesses et des pouvoirs, et, par contrecoup, à de multiples désertifications de nos territoires, la Réforme territoriale venant accentuer dramatiquement les déséquilibres. Le processus est sans nul doute catastrophiquement transposable à l’échelle de la planète.
De nombreux penseurs viennent corroborer l’analyse : depuis des décennies, ils tiennent le rôle de « lanceurs d’alerte », en héritiers de Claude Lévi-Strauss. L’essai se place délibérément dans sa filiation.
« Le barbare est celui qui croit à la barbarie ». Pour l’anthropologie, il y a peu de différences entre la pensée scientifique et la pensée archaïque. Les sociétés traditionnelles avaient leur cohérence anthropologique :
quelle est celle de nos sociétés qui pensent incarner la perfection ?« L’homme du futur est incompréhensible si l’on ne comprend pasl’homme du passé ». (Leroy-Gouran)
Pour sortir de « l’invulnérabilité aveugle de la bonne conscience », de la confusion des idées aboutissant trop souvent à la capitulation morale qui s’ensuit, tôt ou tard il faudra jeter les bases d’une société mondiale plus humaniste, plus écologique et plus sociale. Et pour répondre auxgraves enjeux de notre civilisation, permettre en même temps à la diversité des cultures de revivre : « Pour l’universalité des valeurs, il estimpératif de lutter contre l’uniformisation appauvrissante, contrel’hégémonie idéologique ou politique ou économique ou médiatique, contre l’unanimisme bêtifiant, contre tout ce qui bâillonne les multiples expressionslinguistiques, artistiques, intellectuelles. Contre tout ce qui va dans le sensd’un monde monocorde et infantilisant…Chacun d’entre nous devrait êtreencouragé à assumer sa propre diversité, à concevoir son identité commeétant la somme de ses diverses appartenances, au lieu de la confondre avecune seule, érigée en appartenance suprême, et en instrument d’exclusion,parfois en instrument de guerre…C’est un combat ouvert sur l’avenir… ». (Amin Maalouf )
Entretemps, il y eut aussi :
"1000 ans d"histoire de la ruralité"
Pour couronner l'aventure humaine, culturelle et sociale du Son et lumière historique du Pays tarusate "Mémoire de la Terre", pour le pérenniser par le support de l'écrit et les moyens modernes, en tant que Président de l'Association culturelle du Pays tarusate, j'en publie le livre album "1000 ans d"histoire de la ruralité"(2014), abondamment illustré à partir de photographies prises lors des représentations qui ont lieu tous les deux ans sur le site de l'église de Sainte-Croix.
Juin 2014 : Avec mon compère, Hervé Leveau pour les musiques, je publie un CD de vingt textes poétiques ou slams et son livret d'accompagnement, "Pensées multiples", en marge de toute "pensée unique". Titres principaux : "Pensée unique" "A las cinco de la tarde" "Choisir la fête ou la vie" "Dame de mon pays" "Palomayre" "Océan" "L'Ecole de mon beau village" "Qu'elle était belle ma forêt" "Du bonheur"...etc
et à la RENTREE SCOLAIRE 2014 :
Publication de "La réforme des rythmes scolaires Les inquiétudes d'un maire rural" (Ed. Gascogne) 2015
Fin 2012, l’actualité mettait sous notre regard simplement inquiet et en alerte l’exemple presque parfait de ce que mon essai général « La démocratie un état des lieux, du local au global… », décrivait au prix d’une recherche de type sociologique et philosophique. En effet, la mise en pratique de la Réforme des Rythmes Scolaires fit la triste démonstration d’une réforme de société qui aurait dû être mise en place en toute neutralité et en toute tranquillité et non être imposée comme elle le fut par le pouvoir politique qui ne voulait pas se déjuger d’avoir mal préparé cette réforme devenue symbolique de la volonté de changement, mais au mépris du simple bon sens.
La mise en perspective des situations et des réactions, le « Décorticage » objectif et quasi clinique, font affleurer peu à peu le diagnostic interprétatif d’une « Démocratie qui ne va pas bien » (Marcel Gauchet), de la crise politique et morale dans laquelle s’enfonce notre société.
Que reste-t-il du contrat social fondateur de toute démocratie si un pouvoir le laisse dériver vers l’irrationalité globale d’une « usine à gaz » ? Ce « Décorticage démocratique » présente le dossier complet de tous les points de vue, afin que chacun puisse se faire une juste raison dans le barnum idéologique auquel nous avons assisté.
Marcel GAUCHET, Philosophe et historien : « Votre position vous met exactement en situation pour apprécier ce qui est en train de se passer : la création d’une inégalité majeure au nom des meilleures intentions, sans parler du casse-tête infligé aux responsables locaux. Mais au-delà du cas, cette réforme illustre tristement la façon dont les réformes se font aujourd’hui dans ce pays, sans vraie réflexion ni préparation en amont. Il y a là un cynisme du personnel politique « national » qui est confondant. L’important, c’est d’avoir fait la réforme. Le reste, on verra ! Votre analyse est tout à fait convaincante. Je puis vous assurer que j’ai pris beaucoup d’intérêt à vous lire. Nous aurions besoin d’un grand nombre de maires comme vous ! »
Vanik BERBERIAN, le Président des Maires Ruraux de France : « L'essai de Philippe Dubourg est une réussite. Il pose objectivement les éléments du sujet de manière précise et argumentée. Il démontre, avec la rigueur du chercheur et l'opiniâtreté du pédagogue comment, ce qui au départ est une réforme utile pour peu qu'on l'inscrive dans un processus sociétal nécessairement long, se fracasse sur le cruel principe de réalité. Nouvelle illustration qu'une idée, aussi bonne soit-elle, ne peut se suffire à elle-même et qu’on ne peut faire l’économie de la qualité de la démarche pour la concrétiser, tout en tenant compte du climat psychologique qui façonne l’esprit des protagonistes. Et comme devant une problématique aussi essentielle que l'école, on ne peut faire abstraction du contexte, le lecteur appréciera les interactions qui éclairent la globalité de notre fonctionnement démocratique et politique, en particulier ses impasses et ses petites trahisons idéologiques. Le caractère transversal et ouvert de la réflexion fait tout l'intérêt de cet ouvrage qui devrait être lu par tous les acteurs, qu'ils soient parents, enseignants, élus... et parlementaires de tous les bancs, Les jeunes postulants de l'ENA et autres grands corps de l'Etat gagneraient aussi à s’en inspirer. »
POUR VOUS PROCURER CES LIVRES, ou ce CD :
Envoyez-moi un courriel ( philippe.dubourg@wanadoo.fr) : je vous les enverrai par la poste...
Le Maire

Après avoir été adjoint, puis Conseiller Municipal, je devins naturellement le Maire de ma commune de naissance, Carcarès-Sainte-Croix en 2001. En 2008, je deviens Vice-Président de la Communauté des Communes du Pays Tarusate en charge du tourisme.
Constatant la crise sociétale consécutive à la tempête Klaus du 24 janvier 2009, les carences des réactions collectives à cette tragédie écologique, économique et humaine, je lance une pétition, signée par 4000 personnes dont 300 élus, et j'en écris la chronique romancée : "La Tempête", préfacée par Jean-Louis Martres , Président du Syndicat des Sylviculteurs et par Jean-Claude Guillebaud, journaliste et essayiste. J'y dénonce l'absence d'une politique de la forêt aux niveaux national et européen, dans la continuité de l'histoire de cette forêt landaise qui ne doit pas faire abstraction du fait qu'elle est le fruit du travail acharné, en premier lieu, de générations de petits sylviculteurs-paysans (65 % possèdent moins de 4 hectares qu'ils entretiennent avec soin). En 2012, je crée avec d'autres petits sylviculteurs de son village la première Association Syndicale Libre de sa Communauté des Communes.
Je deviens le Président des Maires Ruraux des Landes, l'antenne départementale de l'AMRF, après avoir été parmi ses fondateurs.
Je suis réélu Maire de Carcarès-Sainte-Croix en mars 2014, dès le premier tour avec mes dix colistiers : le programme "Pour une défense véritable défense des intérêts communaux" essaie de trouver un juste milieu dans la répartition des compétences et des finances entre communes et intercommunalité...
SITE DES MAIRES RURAUX DE FRANCE : Interview de Philippe Dubourg, maire de Carcarès-Sainte-Croix (40) publié le 30 juin 2014
Philippe Dubourg : Je veux souligner l’importance du monde associatif dans et pour nos communes. Lorsque je suis devenu conseiller municipal en 1989, une chapelle abandonnée risquait de tomber en ruine. Nous avons alors créé une association pour sa sauvegarde. L’association a reconstitué l’histoire de cette église et de la baronnie de Sainte-Croix siècle après siècle, aboutissant à la création d’un spectacle son et lumière : Mémoire de la terre.
Textes, musiques et costumes, tout est l’œuvre de bénévoles. Une véritable aventure communautaire, culturelle et humaine, qui dure jusqu’à maintenant. 1000 ans d’histoire de la ruralité est un livre album retraçant cette riche aventure humaine, afin de pérenniser cette démarche.
En se prenant par la main, en faisant feu de tout bois, par l’associatif, le bénévolat, on peut résister à une évolution vers la concentration, la métropolisation que les grands élus et les grandes collectivités veulent nous imposer. C’est sur le terrain que nous devons prouver notre différence rurale face à la technocratie des grands projets, des grandes salles…C’est vers quoi se dirigent les Communautés de Communes qui ont siphonné les finances communales.
Le monde rural doit être fier de son histoire, de ses valeurs, dont notre modernité arrogante a un grand besoin. Pas facile d’afficher son identité face à l’idéologie dominante de l’uniformisation.
Je veux aussi aborder un point essentiel : La ruralité a partie liée avec la démocratie, par son attention à toutes les petites choses "ondoyantes et savoureuses" dont parle Montaigne, un auteur de la ruralité éternelle. Dans le sens où Alain Touraine écrit : "Il n’y a pas de démocratie qui ne soit pas pluraliste… La démocratie est un combat contre l’Un, contre le pouvoir absolu, contre la religion, la dictature du parti ou du prolétariat."
La diversité de nos 36 000 villages est riche comme la vie. La crise économique a bon dos : elle autorise nos technocrates d’en inférer la mise à mort du reliquat archaïque que représentent pour l’idéologie moderniste nos petites communes. On trompe les citoyens avec les idées simplistes de la rentabilité économique, de la mondialisation englobante. Le tout-commerce, le tout-média, le tout-technique, le tout-numérique, créent une fausse démocratie : celle du consommateur égoïste et exigeant, instrumentalisé par le système des objets…
Sur les bases d’un équilibre mieux assuré entre traditions et modernité, les valeurs éternelles de la ruralité ont une richesse humaine qui doit être défendue, en tout cas pour empêcher le pouvoir qui veut toujours plus de pouvoir, de jeter aux orties cette civilisation rurale vieille comme le monde… Le numérique favorise-t-il ce respect de la complexité humaine ?
Derrière le terme de ruralité (on n’en parle que depuis une dizaine d’années, quand elle est moribonde), c’est de toute cette richesse humaine qu’il est question, et c’est elle qui fera notre force afin de la sauvegarder. Ce sera difficile, mais qui sait ? Face à la crise morale du vide de notre modernité uniquement marchande, n’y aura-t-il pas une remise en question très proche ? En tout cas, nous ne pouvons abdiquer notre possibilité d’avenir. Ne devons-nous pas résister pour continuer à avoir la maîtrise de notre destin ? Les positions des Maires ruraux doivent s’adosser à une vision anthropologique éternelle, celle de l’homme accordé à son environnement, naturel et humain (une écologie totale, plus ouverte que l’écologie politique actuelle…) Nous sommes les indiens du monde urbain…
- Pour plus d’informations sur Philippe Dubourg et ses initiatives, consultez son blog philippe-dubourg.fr. Vous y trouverez notamment la liste de ses ouvrages et les modalités de commande